Une pierre sur une pierre
2006
Toujours ce pont à construire.
Ces pierres douces à toucher.
Cette ligne d’énergie à émettre.
Une pierre sur une pierre, Montréal, l’Hexagone, 2006.
Avec Une pierre sur une pierre, Louise Warren donne espoir en la possibilité de nous régénérer dans l’épreuve, de refaire notre lien aux choses afin de pouvoir davantage étreindre le monde. Atteindre ce regard qui embrasse se révèle une expérience aussi rare que formidable.
GENEVIÈVE TOUSSAINT
Québec français
Été 2007
Cette écriture concentrée, qui va à l’essentiel en multipliant les points d’entrée, les lignes de surface, donne à l’ensemble une cohérence exceptionnelle par rapport au nombre infini d’impressions, de saisies, d’approches, d’évocations, qui prennent tantôt un caractère d’aphorisme, tantôt nous parviennent, ou parviennent au lecteur comme des petits blocs de sensations qui ne sont pas moins considérables en raison de l’économie de la langue. Ce qui est tout aussi frappant, et ceci est valable pour l’ensemble de ces textes, ce sont les images et leur puissance de révélation alors que l’expression trouve sa voie dans une radicalité des oppositions, des mises en rapport de deux réalités, qui dans leur distance infinie crée une affinité entre les choses, entre des objets qui n’auraient a priori rien, ou plutôt, en apparence, du moins, rien à se dire : » Mon sommeil comme une valise. » Tout cela parle avec singularité de ces confrontations parfois inusitées, et toujours justes. De même, ces aphorismes / blocs de sensations conservent sinon déploient une ouverture sur le monde et sur la pensée qui ne laisse pas d’étonner au fur et à mesure que l’on avance dans les textes.
PIERRE-YVES SOUCY, poète et éditeur
2006
À lire : un entretien avec Louise Warren à l’occasion de la parution d’Une pierre sur une pierre sur le site des éditions de l’Hexagone.