Une collection de lumières
(Poèmes choisis 1984-2004)
2005
Coup de cœur Renaud-Bray 2005 !
Je ne fais pas un inventaire de mots, je travaille la lumière pour éclairer ma conscience. Je crois que chaque mot diffuse une clarté qui va de l’étincelle à l’incendie la nuit. À l’intérieur de ce spectre lumineux, il existe une multitude de variations possibles. Une collection de lumières.
LOUISE WARREN
TEXTE DU QUATRIÈME DE COUVERTURE
Une collection de lumières (Poèmes choisis 1984-2004), Montréal, Éditions TYPO, 2005.
Coup de cœur des librairies Renaud-Bray 2005.
Celle qui interroge l’intensité en recueille ainsi les degrés, les sauts, les chutes. Fruit d’une sélection passionnée, la collection désigne autant l’activité de prélèvement des objets du monde que celle de recueillement des poèmes. Et le mot lumière se révèle un des noms de l’intensité. En ce sens, la lumière ne s’oppose pas à l’obscurité : elle en est une forme comme la surface est un degré de la profondeur. Le lac, le bleu, la voix, le trait : après plusieurs cycles de mutation, d’engendrement et d’interrogation, une fois assemblés les éléments, une fois profondément acceptés la complexité de l’être et le déplacement constant des contraires, puisque la langue est vivante, la poésie se livre, comme Dans l’eau du soir, à une lente, patiente, incessante recomposition du monde.
ANDRÉ LAMARRE
EXTRAIT DE LA PRÉFACE
L’ouvrage se clôt sur un bel inédit, Dans l’eau du soir, long poème à la limite du fragmentaire. Panorama éclairant de cette œuvre importante de la poésie québécoise d’aujourd’hui, le volume parvient à révéler, par une sélection de poèmes avisée, les traits distinctifs d’une écriture qui, habitée par la sensuelle fragilité du vivant ainsi que par sa part d’éternité, grandit loin du vacarme et travaille, en vers et en prose, à « interroger l’intensité ».
B. J.
VOIR Montréal
2005
Sans feux d’artifice cependant, sans jamais céder à la tentation du tape-à-l’oeil, Louise Warren travaille verbe et lumière « pour éclairer [la] conscience ». C’est cette dimension prométhéenne de l’œuvre que révèle l’anthologie Une collection de lumières.
STANLEY PÉAN
Le libraire
2005
Dans cette perception à la fois sensible et équilibrée du monde, le primat consenti à la lumière garantit les droits de la vie, et en même temps une certaine mise à distance de la profondeur au profit d’un bonheur (amoureux, par exemple) fondé sur la beauté. Le noir reste ancré dans la réalité, il arrive que « tous les mots / subitement / tous les mots s’emplissent / de mouvements noirs », mais vu de « mon monde souterrain / tout ce que je regarde dehors est beau ».
Et Louise Warren regarde dehors.
ANDRÉ BROCHU
Voix et Images
2005
À lire : un entretien avec Louise Warren à l’occasion de la parution d’Une collection de lumières sur le site des éditions de l’Hexagone.
À écouter : un entretien de Raymond Cloutier avec Louise Warren, à l’émission Porte ouverte, le 25 mars 2005. Sur le site https://ici.radio-canada.ca/ : choisir Radio, puis Émissions, puis Porte ouverte, puis Poète de la semaine, puis « Rencontre avec la poète Louise Warren ».
Un commentaire signé Béatrice Libert, sur le site www.maisondelapoesie.be. Choisir l’onglet Revue sources, puis Chroniques, puis Louise Warren.