Madeleine de Janvier à Septembre
1985
Midi
dans la lumière rose, un long frisson.
Maintenant que le chat est mort,
qui se rappellera de nous ?
Madeleine de janvier à septembre, Montréal, Triptyque, 1985.
En 1984, un premier livre de poésie, L’Amant gris, l’a révélée au public et la critique lui a réservé un accueil chaleureux. Elle vient de faire paraître un second livre, tout aussi fascinant, Madeleine de janvier à septembre, aux éditions Triptyque.
L’écriture de Louise Warren passe par la mémoire de l’enfance, par la tendresse et l’érotisme. Elle a l’originalité d’intégrer la poésie à son récit, de sorte qu’on peut lire ses livres à deux niveaux : celui de l’explication du récit et celui de l’inexplicable de la poésie. Elle réussit cette intégration des genres quand la plupart des poètes actuels qui le tentent ne réussissent pas à faire surgir la poésie de leur narration.
JEAN ROYER
Le Devoir
1986
Extraits de Madeleine de janvier à septembre (avec traduction anglaise de George Lang) dans Ellipse (Sherbrooke, Québec), nº 39 (dossier «La nouvelle poésie amoureuse / New Love Poetry»), 1988, p. 46-49.