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La pratique du bleu, c’est une ouverture à l’invisible où, peut-être, sans doute, l’essentiel de nos vies se trame; c’est l’urgence de ressentir pleinement les textures du vivant. Dans cette prose poétique où l’on reconnaît l’élégance, la finesse et la précision qui nous avaient conquis dans Suite pour une robe, La Lumière, l’arbre, le trait et tant d’autres depuis L’Amant gris, l’auteure suggère l’expérience sensorielle comme passage vers une réalité seconde. À travers les inquiétudes, les regards perplexes jetés sur l’environnement immédiat, le bleu apparaîtra moins comme une couleur que comme un lieu, une consistance nouvelle où le calme de l’âme est possible. TRISTAN MALAVOY-RACINE
« Chaque jour on recommence, à partir des mêmes archives de solitude. » Cette phrase de Louise Warren annonce le début d’une quête où le présent gravite autour des multiples nuances émotives. L’écriture devient alors le lieu d’une remise en question, d’un doute qui s’élance à travers une forme d’apaisement. On découvre ainsi dans La Pratique du bleu une prose qui va à l’essence même d’un trajet subtil et inquiet. Il faut peut-être le rappeler : le bleu est la plus profonde des couleurs. Par le biais de la rêverie, les contrastes révèlent une promesse à tenir face au monde. Tout semble très calme dans ce quinzième recueil de Louise Warren : le rythme de la prose, les images fluides, voire l’espace qui ne cesse de s’ouvrir sur la transparence des gestes attentifs. Plus que jamais, cette poésie murmure un ébranlement existentiel. Elle laisse de côté les détails anecdotiques afin de mieux suivre les contours d’une expérience charnière. Ceux qui ont déjà parcouru Bleu de Delft reconnaîtront sans doute l’autre versant de ce très bel essai. DAVID CANTIN
Voici un recueil dont chaque mot vibre sous l’effet de la familière et mystérieuse vie qui traverse le quotidien. Un texte beau comme un croisement rêveur d’images de présence et d’absence, un texte qui dessine et réunit l’énigme de vie qui habite nos plus petits gestes. Un livre envoûtant qu’on aimerait pouvoir citer tout entier tant chaque phrase séduit comme un secret demeuré secret et qui pourtant vient tout naturellement à notre rencontre. NICOLE BROSSARD (présidente), JEAN-MARC DESGENT
et GÉRALD GAUDET
MENTIONS TRADUCTION
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Conception et réalisation: Annie
Piché (Conseil de la culture de Lanaudière) 2004 © Louise Warren - Tous droits réservés. Dernière mise à jour : 17 août 2005 |